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vendredi 26 mars 2021

 




ÉTATS-UNIS - RUSSIE : ENTRE « GUERRE MENTALE » ET « VIOL DÉMOCRATIQUE »


Un texte de la juriste française  Karine Bechet-Golovko - le 26 mars 2021. 


La dégradation des relations entre le camp globaliste, dirigé par les États-Unis, et la Russie continue à s'accélérer - ce que l'agenda permet cette semaine, avec le sommet de l'OTAN et le sommet européen, où la participation du Président américain, chose particulièrement rare (car anormale dans ce format) doit être soulignée. La question centrale restant toujours la même : la détermination de l'ennemi et la stratégie de combat à mener - puisqu'une guerre militaire directe n'est pas dans l'intérêt des globalistes, mais qu'ils leur faut gagner le combat. Un conseiller du ministre russe de la Défense parle de "guerre mentale", Peskov d'un "viol démocratique" en cours finalement depuis la chute de l'Union soviétique. C'est bien la Première Guerre globale qui est en cours.


Le sommet de l'OTAN avec la réunion des ministres des affaires étrangères, puis le sommet virtuel européen, auquel pour la première fois depuis 11 ans a été invité le Président américain, afin de souligner le retour de l'unité globaliste avec le départ de Trump, permet formellement de relancer l'agenda de la constitution de l'ennemi. 

Le premier ennemi, d'autant plus dangereux qu'il est Européen, est la Russie. La Grande-Bretagne et les États-Unis donnent le ton, et Raab déclare vouloir faire sentir à la Russie les conséquences de sa politique dite agressive :

"Dominic Raab will today issue a call to Nato to “face down” the threat from Russia and ensure that Moscow experiences real-world consequences for hostile activity."


En lisant ses déclarations, il semblerait que "l'activité hostile" de la Russie consiste pour lui en la modernisation de son armement ... En effet, comment la Russie a-t-elle osé ? De son côté, l'OTAN, sans grande surprise, appelle à une augmentation des contributions, et avec de tels ennemis comme la Chine et la Russie, sans oublier la question de la fidélité atlantiste de la Turquie avec ses S400 russes "qui mettent en danger" le système de sécurité de l'OTAN, en effet, ça doit se justifier. Même si en période de crise économique mondiale, cela est peu réaliste. En tout cas, l'OTAN a rappelé qui était l'ennemi, et les États-Unis ont annoncé leur retour plein et entier dans le format globaliste de gouvernance, au grand soulagement des pays-satellites, qui l'espace d'un instant ont risqué de devoir réellement assumer leur politique extérieure... (Extrait de l’article)



Voir l’article complet ici : 

http://russiepolitics.blogspot.com/2021/03/etats-unis-russie-entre-guerre-mentale.html#more


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