Autres sons de cloches !

samedi 27 mars 2021

 




DES NOUVELLES DE GRÈCE... / PATRIE ET LIBERTÉ 


Par Panagiotis Grigoriou, Historien et ethnologue - 25 mars 2021. 


... Le 25 mars 2021 est un jour important pour l'Hellénisme et pour l’Europe car il marque le bicentenaire de la proclamation de la Révolution nationale grecque de 1821. Un long conflit durant lequel, les Grecs réussirent à obtenir leur indépendance de l'Empire ottoman. Sauf qu’en ce moment du bicentenaire, moment collectif dystopique et autant dyslexique, l’histoire n’a pas dit son dernier mot...

...

... Le peuple, qui ne se croit plus vraiment libre, n’est certes pas à la première usurpation de son histoire. Cependant, elle sera peut-être la dernière du genre... si l’on ne prend pas garde. Visiblement, en ce 25 mars, marquant la deuxième année de la contre-révolution coronariste, de bien nombreux Grecs ont davantage peur du virus que de la perte totale de ce qui reste encore de leurs libertés, déjà conditionnelles. 


Ceci est d'autant plus vrai, que le dit système de Santé, largement et méthodiquement défait depuis des années, s’est effondré un peu partout et d’abord à Athènes ; surtout quand le protocole suivi s’apparente plutôt... à une roulette russe pour les patients les plus fragiles. Sans traitement antibiotique au début et à domicile, lorsque les malades arrivent à l’hôpital et qui sont parfois intubés par des médecins non spécialistes, l’issue est hélas parfois fatale. 


Les syndicats des médecins hospitaliers sous la pression des événements, viennent de saisir la Haute Cour de Justice d’ailleurs à ce propos. Ils estiment que la “seule responsabilité dans le tri final des malades intubés, parfois même en dehors des unités de soins intensifs” et subséquemment celui des éventuels décès, est celle de l’État et des gouvernants. Sauve qui peut, d’après la “grande réussite” du confinement le plus long en Europe, toujours en vigueur depuis novembre dernier, déjà synonyme de la destruction de ce qui subsistait encore de l’économie grecque. 


Pourtant, ce n’est pas le COVID-19 qui menace le pays, en dépit de son instrumentalisation, mais plutôt, la destruction systématique de tout ce qui faisait alors sens dans son identité et dans sa culture. De même que la géopolitique historique sans cesse renouvelée en Méditerranée orientale, celle de de la Turquie et du jeu des Puissances alors compris...


Pauvre modernité, si riche en absurdités... (Extraits de l’article)


Voir l’article complet ici : 

http://www.greekcrisis.fr/2021/03/Fr0870.html#db


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