Autres sons de cloches !

vendredi 12 mars 2021

 




LA POLLUTION DUE AUX PARCS ÉOLIENS MARINS / OÙ SONT LES ÉCOLOS POUR LES DÉNONCER ? 


Quelques extraits de l’article (traduction Safari) - ESKP - 26 janvier 2021 


Le poids des anodes sacrificielles (*) pour une éolienne seule est de 10 tonnes ou plus, selon le type de fondation, ce qui assure une protection pendant au moins 25 ans. Avec les autres infrastructures nécessaires à l'exploitation, par exemple les plates-formes de convertisseur, il y a parfois plusieurs 100 tonnes qui sont utilisées pour assurer une protection appropriée.


Au fil du temps, de grandes quantités de composés métalliques sont libérées. Lors de la dissolution des alliages d'anodes, l'aluminium et le zinc en particulier, mais aussi le cadmium et le plomb hautement toxiques, par exemple, ainsi que les éléments exotiques tels que l'indium et le gallium, pénètrent dans le milieu marin...

...

Jusqu'à 26 éléments chimiques différents sont libérés par les anodes sacrificielles.

De la protection contre la corrosion sur la fondation d'un seul monotopile, c'est-à-dire d'une fondation à partir d'un seul pieu d'acier, plus de 80 kg de matériau inorganique sont rejetés dans le milieu marin chaque année. Pour d'autres structures fondatrices, telles que les trépieds, les quantités émises sont encore plus importantes (Kirchgeorg et al., 2018 ; Reese et al., 2020)...

...

Les deux systèmes de protection contre la corrosion émettent donc des substances chimiques dans le milieu marin, ce qui peut y avoir des effets potentiellement nocifs...

...

La question de savoir si et comment les substances détectées affectent le milieu marin est particulièrement importante. Afin de reconnaître les effets polluants possibles, les palourdes sont utilisées, par exemple, comme organismes indicateurs (Fig. 5). Ils sont appliqués sur place (transplantés) et régulièrement examinés pour la teneur en divers polluants qu'ils ont absorbés par l'eau...

...

Dans les types d'anodes à base de zinc, 15 éléments chimiques différents (en quantités quantifiables) ont été identifiés. Avec des pourcentages décroissants en masse, il y a eu : zinc, aluminium, cadmium, plomb, fer, thallium, cuivre, bismuth, argent, gallium, manganèse, nickel, indium, vanadium et étain.


Dans les anodes à base d'aluminium, même 26 éléments différents ont été détectés : aluminium, zinc, fer, bismuth, manganèse, indium, vanadium, gallium, nickel, plomb, cuivre, magnésium, chrome, cadmium, cobalt, étain, lanthane, uranium, cérium, argent, thallium, néodyme, gadolinium, dysprosium, samarium et praséodyme...(Quelques extraits de l’article)


Source de l’article en allemand : 

https://www.eskp.de/schadstoffe/korrosionsschutz-fuer-offshore-windkraft-problem-fuer-die-umwelt-9351114/?fbclid=IwAR0C9nqdcON02qxPrl0iILU6q7uqce2ieHmY4-ozAt-bM_9bQ9OOFHsxLQg


(*) Les anodes sacrificielles permettent la protection des métaux enfouis contre la corrosion.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.