Autres sons de cloches !

mercredi 7 avril 2021

 


À PROPOS DES FUTURS ESSAIS CLINIQUES DU VACCIN SUR LES ENFANTS ET D’AUTRES THÈMES... 

Extrait de la Lettre d’infos d’avril 2021 de la virologue Emma Kahn  - AIMSTB (*)  -  6 avril 2021 

Voir ici :

https://www.aimsib.org/2021/04/06/lettre-dinfos-debut-avril-2021/?fbclid=IwAR0vStYATkTrvurp0w31e_7-RiROw_ux8AE7d98020El3tGDP4z0l_ZdpbQ


...

Essais cliniques du vaccin sur les enfants : 

https://edition.cnn.com/2021/03/16/health/children-vaccinated-moderna-covid-19-trial-bn/index.html


Dr H de Kergrohen sur linkedin

https://www.linkedin.com/in/hervedekergrohen/detail/recent-activity/



« Condamnable protocole. Comment démontrer l’efficacité contre le Covid chez des enfants qui n’ont pas la maladie, ou, tout du moins, pas de symptômes de cette maladie? On va leur mesurer des taux d’anticorps mais on ne saura pas si ils ont été provoqués par une contamination asymptomatique ou par le vaccin. Peuvent-ils consentir ? »


COMMENTAIRE DE PIERRE SONIGO (***) 

« Merci pour ce post, la vaccination des enfants, déjà protégés naturellement par immunité croisée est bien discutable en effet. 

Pour clarifier le débat, quelques rappels de base en vaccinologie me semblent utiles :


1) Ni le taux d’anticorps, ni aucune mesure immunologique dans un tube ne peut démontrer l’efficacité d’un vaccin in vivo. L’évaluation d’un vaccin repose sur des mesures cliniques (symptômes) et virologiques (par exemple PCR) après exposition infectieuse. C’est bien le protocole de Moderna. Ce n’est qu’avec le recul du temps et des travaux supplémentaires que l’on peut considérer qu’une mesure immunologique est un « correlat » acceptable de la protection. Exemple : anticorps neutralisants.


2) la réponse immune dite stérilisante, celle qui permet la guérison, n’est jamais induite par le vaccin, même par les meilleurs vaccins connus. Elle est induite par l’infection. Si le vaccin marche bien, l’infection des vaccinés est rapidement contrôlée et reste bénigne ou asymptomatique. Le vaccin permet seulement à la réponse immune naturelle, induite par l’infection, d’être beaucoup plus rapide. Il ne fait pas l’ensemble du travail d’immunisation. Ce qu’on mesure après vaccination n’est donc pas l’élément immunologique protecteur.

Si le vaccin covid accélère la réponse au delà du priming existant du fait des coronavirus endémiques, il peut y avoir un effet sur la transmission. Mais si les enfants sont déjà hyperimmuns du fait d’une infection récente par les coronavirus endémiques, ça ne va pas changer grand chose, si ce n’est produire des réactions inflammatoires exacerbées. Comme tu dis, reste à clarifier/quantifier le rôle des enfants dans la transmission. Et reste surtout à définir ce qu’on veut : faut-il bloquer la transmission quand toutes les personnes à risques seront vaccinées ? Et même si c’est la décision, ce qui n’est pas nécessairement une bonne idée, est-ce un objectif bien réaliste et faisable ? On peut éradiquer la variole ou la polio mais l’immunité naturelle ou vaccinale n’a jamais éradiqué un virus respiratoire, seulement réduit la létalité, cf la grippe ou les autres, dont les coronavirus endémiques. » (Extrait de l’article) 




(*) AIMSTB : Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante 


(**) Pierre Germain Sonigo est un biologiste français, spécialiste de biologie moléculaire et de virologie. Il est docteur en médecine et en biologie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.