Autres sons de cloches !

mardi 12 janvier 2021

 


QUE PENSER DE L’ÉOLIEN EN BELGIQUE ET AILLEURS ? EST-CE VRAIMENT ÉCOLOGIQUE ? 

Réflexions suite à la lecture de l’article « Eneco obtient le permis pour démonter les éoliennes de Perwez et les remplacer par des turbines plus hautes et plus puissantes » vu ici : https://www.rtbf.be/info/regions/brabant-wallon/detail_eneco-obtient-le-permis-pour-demonter-les-eoliennes-de-perwez-et-les-remplacer-par-des-turbines-plus-hautes-et-plus-puissantes?id=10668121



Voici un commentaire pertinent de Jacques Fauconnier à ce sujet - vu sur sa page Fb de ce 12 janvier 2021. 


« REPOWERING.  Qu’est ce que c’est ?  $$$$$$$?


Le REPOWERING. On remplace l’ancienne éolienne par une plus grande, plus puissante, plus bruyante, plus déstabilisante pour l’équilibre du réseau électrique, plus nuisible pour l’environnement. 

Pas besoin de permis ou d’enquête publique.  Feu vert et appui des autorités avec les certificats verts. 

Du coup, à cause des certificats verts, la durée de vie des éoliennes en Wallonie est de 15 ans et pas de 25 ans.  $$$$$$$

Repowering = repartir pour 15 ans de certificats verts.  $$$$$


Extrait:


Repowering des anciens parcs est un défi industriel en termes de recyclage.© Wind Europe


En Wallonie, ce n’est que le 2e parc éolien qui sera bientôt renouvelé. Mais ce n’est qu’un début. En Europe, au moins 34 000 éoliennes ancienne génération seront à démonter dans les 5 à 10 prochaines années.


À Perwez, les 8 éoliennes situées à l’Est de la E411 n’en ont plus pour longtemps à tourner au vent. Eneco Wind Belgium a récemment reçu le permis d’urbanisme l’autorisant à démonter ces turbines installées entre 2005 et 2006. D’ici un an et demi, sept nouveaux moulins, d’une puissance presque trois fois supérieure aux 8 actuels, seront alors installés (voir ci-dessous).


Ce projet de “repowering” d’un parc éolien ne sera que le deuxième à être réalisé en Wallonie, après celui de Sainte-Ode, en province de Luxembourg, où six éoliennes ont été remplacées en juin dernier par quatre nouvelles. Deux autres projets de remplacement sont également à l’étude à Bütgenbach et Gembloux.


Moins d’éoliennes pour plus d’électricité


En Wallonie comme ailleurs en Europe, ces opérations de remplacement ne vont faire que monter en puissance dans un avenir proche. Selon un rapport de WindEurope, la fédération européenne de l’énergie éolienne, dans les cinq à dix prochaines années au moins 34 000 éoliennes qui ont 15 ans ou plus et représentent une puissance de 36 giga watts, seront démantelées sur le vieux continent. D’abord dans les pays avant-gardistes en termes d’énergie éolienne tels que l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie ou la France. Mais la Belgique verra aussi la cadence du repowering augmenter rapidement.


La durée de vie opérationnelle d’une éolienne terrestre étant de 20 à 25 ans, WindEurope s’attend à ce que la remise en puissance des parcs éoliens vieillissants soit une tendance majeure au cours de la prochaine décennie. Sans compter que l’évolution rapide de la technologie pousse aussi les opérateurs à anticiper ou accélérer le remplacement de leurs vieux moulins. Le repowering réduit en effet le nombre de turbines d’un tiers tout en triplant la production d’électricité. Le calcul de rentabilité est vite fait. »


——


LES ÉOLIENNES ET LEURS IMPACTS...

« Un socle d’éolienne, c’est-à-dire d’abord 50 tonnes de ferraille ;...  l’éolienne finale, c’est 1.500 tonnes de béton armé. Le droit oblige les promoteurs éoliens à désinstaller les éoliennes en fin de vie, avec une caution de 50 000 euros.


Croyez-vous que 50 000 euros vont suffire à ôter ne serait-ce que ces 1500 tonnes de béton armé, l’équivalent des bunkers allemands qui sont restés sur nos côtes. L’obligation légale est que les socles en béton soient rabotés d’un mètre, si bien que les promoteurs ont trouvé la parade : ils descendent ce socle d’un mètre pour éviter d’avoir à le raboter. Le pire se produit dans le cadre du repowering, c’est-à-dire la réinstallation d’éoliennes : si ces dernières sont plus puissantes, le socle en béton ne pourra pas être réutilisé, si bien qu’il faudra en installer un autre à côté du premier. Voilà pour ce qui a trait au socle. Je ne parlerai pas du mât de l’éolienne qui, lui, est recyclable.


Le deuxième élément important porte sur les terres rares. Il faut utiliser entre 200 kilos et une tonne de terres rares dans une nacelle d’éolienne. Les modèles plus récents en exigent davantage...


... Les éoliennes représentent le système de production d’électricité qui demande le plus de terres rares. Les éoliennes en mer en nécessitent également, de l’ordre d’une tonne environ, en raison du milieu marin, ce qui est compréhensible. Ces terres rares sont extraites en Chine, dans la région de Mongolie-Intérieure, et plus particulièrement à Baotou, le centre principal. C’est-à-dire que pour fabriquer des usines prétendument écologiques, « les éoliennes », on est obligé de provoquer un saccage écologique dans des pays comme la Chine.


... Pour obtenir les terres rares, en effet, il y a une immense mine à ciel ouvert, où sont broyées des quantités industrielles de pierre et de terre dont on fait une fine poudre. Afin de séparer les métaux rares de la poudre, on procède à dix bains d»acide sulfurique et oxalique. Ces bains sont rejetés dans un lac toxique dont les eaux s»infiltrent dans les nappes phréatiques et entraînent des leucémies d»enfants, assez nombreuses, en Mongolie-Intérieure. Le pire, c»est que ce système qui permet de séparer les métaux de la poudre conduit aussi à de la radioactivité : à Baotou, la radioactivité mesurée est ainsi trois fois supérieure à celle de Tchernobyl. Ce sont des éléments chiffrés, documentés et je ne reprends que des études internationales menées sur ce sujet...


Le troisième élément nécessaire à la réalisation des éoliennes, et le plus important, ce sont les pales...

Il faut bien réaliser et savoir que les pales d’éoliennes ne sont pas recyclables. La presse allemande, Véolia, tous les scientifiques le précisent, et même des experts allemands : quand on brûle des pales d’éoliennes, cela entraîne un cancer aussi important que celui dû à l’amiante. On ne peut pas brûler ces pales, pas plus que les broyer. La seule solution consiste donc à les enterrer...


La presse américaine évoquait, à propos des décharges de pales d’éoliennes installées en Afrique, la satisfaction d’un maire de village car cela va lui rapporter 750 000 dollars, en contrepartie de ces enfouissements. Si l'on intègre les différents constituants d'une éolienne, on peut avancer que l'on est très loin des jolies pâquerettes de Greenpeace. Il faut donc se méfier de la propagande véhiculée par des ONG ayant un intérêt au développement de ces éoliennes.


Maintenant, en ce qui concerne le mode de fonctionnement des éoliennes, le facteur de charge est de 22 %. Qu»est-ce que le facteur de charge? Il a pour fonction de calculer l’intermittence. Tout le monde peut constater, dans les campagnes, que les éoliennes ne fonctionnent pas tout le temps. Ou bien il y a trop de vent, et l’on est obligé de les arrêter, ou bien, au contraire, il n’y en a pas assez, et elles ne tournent pas. Ce facteur de charge calcule la production d'une éolienne sur une année par rapport à sa capacité maximale de production (sa capacité théorique de production) et ce calcul nous donne un ratio de 22 %. Un universitaire économiste anglais a déterminé que le facteur de charge était de 24 % pour les éoliennes anglaises au bout d’un an, de 15 % au bout de dix ans et de 10 % au bout de quinze ans. Ce qui veut dire que plus l’éolienne vieillit, moins elle produit d’électricité.


Pour compenser cette intermittence, nous sommes obligés d’utiliser les énergies fossiles : pétrole ou gaz pour la France, lignite ou charbon pour l’Allemagne. Je rappelle que le bilan carbone pour le charbon est de 1.000 g/kWh, celui du fuel est de 700 g/kWh, celui du gaz de 418 g/kWh. Nous avons un chiffre pour le nucléaire qui est de 6 g/kWh, et pour l’éolien, en ayant intégré le facteur de charge, le fait que l’éolien ne fonctionne pas tout le temps, j’ai 50 g/kWh, mais il y a différentes sources. Certains disent effectivement que l’éolien est à peu près au niveau du nucléaire. J’ai moi-même une source qui donne une valeur un peu supérieure. En tout état de cause, ce qui doit venir en complément de l’éolien, quand celui-ci ne fonctionne pas, ne peut pas être l’industrie nucléaire, car elle est très peu pilotable. Nous sommes obligés d’utiliser des industries fonctionnant aux énergies fossiles, car elles sont très rapides à mettre en œuvre...


RTE (Réseau de transport d'électricité),..., précise en 2017 que depuis le développement des éoliennes en 2014, 2015 et 2016, il y a eu en France une augmentation des émissions de gaz à effets de serre de l’ordre de 20 %. On voit bien la corrélation entre le développement de l’éolien et l’augmentation de ces gaz. En réalité, paradoxalement, on obtient en installant des éoliennes des résultats inverses à ceux recherchés par leur installation...


Tout cela a des conséquences importantes à la fois pour les humains, mais aussi pour les animaux. Des personnes sont aujourd’hui malades. Pour quelles raisons ? Tout simplement parce que les éoliennes émettent des infrasons. Ceux-ci ne sont pas des sons audibles par l’oreille humaine...


Ce sont des sons à basse fréquence que l’on n’entend pas, mais qui peuvent avoir des conséquences désastreuses sur la santé, et qui conduisent, dans le monde entier, à l’émergence d’un syndrome éolien : mauvaise santé, problème de sommeil, céphalées, tachycardie, troubles de l’équilibre, insomnies. Les personnes qui vivent à côté des éoliennes expriment un mal-être très important en partie dû aux infrasons. Ce n’est pas la seule conséquence.

Il y a aussi des effets stroboscopiques (dû au passage des pales dans la lumière du soleil) et des nuisances liées à l’électricité diffusée dans le sol par les câbles de raccordement enfouis sous la terre, ce qu'on appelle l’électricité sale. Ainsi à Nozay, un village de Loire-Atlantique, dans lequel, depuis l»installation des éoliennes, 300 vaches sont mortes, et où il y a un problème de cadre de vie pour les habitants. Ce syndrome éolien a donc été reconnu dans le monde entier...


Par ailleurs, les infrasons, et ce sont toujours des informations documentées, sont aujourd»hui utilisés par les États-Unis et par la Chine comme armes de guerre. Les États-Unis utilisent une arme, avec les tanks, pour disperser la foule au moment des manifestations, avec un système large, tandis que les Chinois ont utilisé une arme de dispersion des foules avec un pistolet à infrasons qui entraîne des maux de tête, des vertiges, des nausées, c»est-à-dire exactement les mêmes troubles que ceux ressentis par les voisins des éoliennes.

Le monde animal n'est pas non plus épargné par les problèmes dus aux éoliennes. Notamment les rapaces, dont le milan royal, grande victime des éoliennes. En Inde, une universitaire indienne a établi que 75 % des rapaces, et notamment le milan royal, avaient disparu. Aux États-Unis, un promoteur éolien a été condamné à un million de dollars d»amende pour ne pas avoir respecté une convention internationale signée par les États-Unis en matière de protection des oiseaux...

Un universitaire a établi l'hécatombe que les éoliennes provoquent sur les chauves-souris, indispensables à la pollinisation de beaucoup de plantes médicinales, et qui sont aussi un insecticide naturel. Les chauves-souris sont des victimes très importantes. Sur l’île de Man, une étude ornithologique a prouvé qu’entre 50 et 75 % des espèces d’oiseaux marins présentes avaient disparu...


il y a à la fois des impacts très forts sur la santé humaine, et je n’entre pas dans les détails, car il y a beaucoup d»études réalisées dans le monde entier, que ce soit au Canada, en Australie, aux États-Unis et ailleurs, mais également des impacts extrêmement sévères sur les oiseaux, les chauves- souris et sur le monde marin...


Malheureusement, aujourd'hui, ces éoliennes sont une imposture grave, elles servent à financer par de l'argent public des intérêts privés ; sans parler de la corruption, de la mafia qui s’est investie dans le sujet, notamment Cosa Nostra qui a largement infiltré, dans les paradis fiscaux notamment et dans certains pays européens, la filière éolienne. La presse italienne s’est fait l’écho de nombreux cas prouvant l’implication de la mafia, qui a totalement contrôlé le marché de l’éolien dans le pays, voire au-delà... » (Quelques extraits du texte)


Source : Les Rendez-Vous Parlementaires du Contribuable - Le 26 novembre 2019 - « Éoliennes : un business écologique contestable payé par les contribuables » Présidé par Laure de La Raudière - Députée d’Eure-et-Loir (3 ͤ circonscription)

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