Autres sons de cloches !

vendredi 15 janvier 2021

 








BELGIQUE / LE BAL DES FAKES SE POURSUIT 

Un texte vu sur la page Fb du 15 janvier 2021 du Dr Christophe de Brouwer, médecin, Docteur (PhD) en Science de la Santé publique, Professeur honoraire et ancien président de l'École de Santé publique de l'Université libre de Bruxelles


Covid Belgique – tableaux8.


Le bal des fakes se poursuit.


Il n’y a pas d’augmentation de « cas covid » dans notre pays, c’est tout le contraire.

Ce qui a augmenté, c’est le nombre de tests qui est passé de 182 000 durant la semaine 53 (28 décembre-3 janvier), à 306 000 pour la semaine 01 (4 au 10 janvier). La proportion des « cas » est toujours en diminution, même de façon plus accentuée (voir graphique 4). 

Pour la mortalité attribuée covid, on est dans un mensonge similaire (voir graphiques 3 et 5).


Paradoxalement, l’effet, s’il y a un effet, des fêtes de fin d’année, des retours de vacances, aura été de diminuer, globalement sur le pays, les « cas », la mortalité, les nouveaux hospitalisés, etc. et non pas le contraire comme le prétend nos « journalistes » mainstream, de même que des « experts » …


Mais il faut bien justifier les mesures injustes, les condamnations judiciaires de nos jeunes dont le seul, j’insiste, le seul tort est d’être jeune, alors tant pis pour la vérité.


Et puis surtout, il faut faire peur, car il faut vacciner. En Belgique, comme en France, les débuts de la vaccination sont laborieux, on en connaît certaines causes. La méfiance est là, les sondages français montrent que cette méfiance a augmenté et atteint presque les 2/3 de la population.

Il faut dire que les intervenants de haut niveau, chacun dans leur domaine de spécialité, y sont pour beaucoup, (on les cherche en Belgique), mettant le doigt sur les risques insuffisamment connus de cette thérapie génique, les incertitudes quant à son efficacité face aux variants, lesquelles incertitudes sont d’ailleurs systématiquement évoquées par des organismes tels que l’OMS, le CDC-américain. Mais aussi, il court sur la toile les observations de décès peu après l’acte vaccinal (Angleterre, Israël, Suède, USA, Suisse, Portugal, Norvège), causés ou non par celui-ci, rares heureusement, les réactions graves comme la paralysie de Bell, causés ou non par celui-ci, également rares, les réactions allergiques allant jusqu’à des réactions anaphylactiques, un peu plus fréquentes, mais aussi des réactions locales nombreuses, qu’on estime à 2-3 fois plus fréquentes que celles après le vaccin grippe. Avouons que la fourchette est large et que cela demande un affinement. En fait, on est dans le brouillard : allumez vos feux anti-smog !


« I don't believe we have the evidence on any of the vaccines to be confident that it's going to prevent people from actually getting the infection and therefore being able to pass it on » (je ne pense pas que nous ayons la preuve que l’un de ces vaccins puisse être suffisamment sûr pour empêcher les gens de contracter réellement l'infection et donc de pouvoir la transmettre)  nous dit Soumya Swaminathan, la responsable vaccination de l’OMS (29 décembre 2020).


On a un exemple grandeur nature avec Israël : 20 % de la population déjà vaccinée avec une ou déjà deux doses. Aucun frémissement. Unanimes, les « experts » vous expliquent que c’est trop tôt. Gageons que si une sorte de frémissement était devinable, leur discours auraient été totalement différents, les louanges du vaccin auraient dépassé l’entendement. 


Mais parlons-en des variants : le variant anglais et maintenant le variant sud-africain seraient à nos portes. On évoque un nouveau variant japonais. Comme on séquence très peu en Belgique, dommage, on ne sait pas trop quelle est l’implantation dans le pays de ces variants, mais ils sont là, probablement depuis quelque temps. Certains se posent des questions sur l’accélération apparente de ces mutations du virus et pointent du doigt des pratiques thérapeutiques, comme l’utilisation du remdesivir une substance ayant un effet mutagène, pour leurs effets sélectifs. Heureusement que l’on puisse encore se poser des questions, mais restons prudent et prenons le temps de l’observation pour y répondre. Ceci dit, la présence des variants ne provoque à ce jour aucun effet sanitaire particulier ; l’apparition de variants est de fait normale et routinière, n’en faisons pas un plat. N’oublions pas que cette maladie est une zoonose et que sa transmission, si elle se fait de personnes à personnes, peut aussi se faire d’animaux à personnes et vice-versa. Je ne vais pas aller plus loin dans les implications de ceci, mais j’invite chacun à creuser.


Notre crise socio-économique se poursuit donc en ce mois de janvier sans aucune justification sanitaire. Le sacrifice inutile de l’horeca et des métiers du spectacle, de même que la détérioration de notre espace familial, social et industriel, sur l’autel douteux d’une science dévoyée se poursuit. Le régime de semi-confinement, les violences policières, les délations de tant de petits chef.fes, les condamnations judiciaires, …, rien de tout cela n’est justifiable, vraiment rien. 


Ce bulletin-ci est quasi identique au précédent, en mieux. Et le précédent était déjà très bien, et celui d’avant aussi, etc., etc. 

Les indicateurs restent bas, aucun n’augmente, beaucoup continuent à diminuer. Nous sommes en régime d’hiver normal.


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Graphiques :


1. Deux graphiques dynamiques concernant les « cas » dérivés sur le temps (dx/dt), normalisés sur l’écart maximum (dx max/dt). Je les ai re-travaillé cette semaine afin de les corriger sur base du nombre de tests. Pour le graphique 1.1., cette correction était possible selon les Régions du pays, car sciensano nous donne la répartition des tests selon celles-ci. Par contre, pour les tranches d’âge, la correction est globale, sciensano ne donnant pas le nombre de tests par tranche. Dommage.

Pour le reste, j’en ai expliqué le principe sur mon post du 4 janvier sur MeWe et sur FB: https://www.facebook.com/christophe.debrouwer/posts/10218665434128461

1.1. Le graphique concernant l’évolution dynamique des « nouveaux cas » selon les trois Régions du pays : rien de particulier, sauf que les corrections permettent une analyse plus fine. Cela étant, la courbe tourne toujours autour de ce « 0 ». Normal de chez normal !

1.2. Le graphique dynamique par tranche d’âge des « nouveaux cas ». On voit pour le moment une situation assez stable où les tranches d’âges de nos aînés ne se démarquent pas des autres tranches d’âge.


2. Le graphique concernant les « nouvelles hospitalisations attribuées covid » à comparer avec le nombre de « nouveaux malades d'une infection respiratoire aiguë » (grippe) déclarés par le système sentinelle, basé sur les médecins généralistes. L’une et l’autre sont exprimés par semaine et par 100 000 habitants.

Le nombre de nouvelles hospitalisations covid continue sa légère baisse : actuellement 7,4 nouvelles hospitalisations/ sem/ par 100 000 habitants. À comparer à la ré-augmentation  des nouveaux syndromes grippaux également par semaine et par 100 000 habitants qui atteint 102 pour la semaine 01 (4 au 10 janvier). Le différentiel des chiffres permet de mieux appréhender la réalité de ceux-ci et de donner une perspective aux chiffres !

Le nombre de déclarations de « grippe » est donc en augmentation pour la semaine 01. Est-on devant le départ de la phase épidémique grippale classique ? C’est fort possible, on le saura la semaine suivante, c’est en tout cas l’époque. Pour ce qui concerne la relation avec le sars-cov-2, on constate une chute de leur proportion pour cette semaine de reporting des médecins vigies, (semaine 01: 4 au 10 janvier) : seulement 16 % de ceux-ci avaient un test positif pour le sars-cov-2 (quant à la réalité de l’attribution de cette maladie au sars-cov-2, c’est autre chose). Ceci va dans le sens du démarrage d’une phase épidémique de grippe influenza. L’avenir nous le dira.

 https://epidemio.wiv-isp.be/ID/diseases/SiteAssets/Pages/Influenza/WeeklyBulletinRespiratoryInfections.pdf 


3.1. Mortalité générale, comparée à la mortalité attribuée au covid. Seul graphique avec des chiffres bruts, il permet de visualiser rapidement l’importance d’un problème en santé publique. La décroissance de mortalité générale a été rapide. Elle est restée cependant légèrement supérieure à la « normale » pendant presque 3 semaines pour ensuite reprendre sa marche vers le bas, avec 305 décès au 3 janvier contre 335 décès attendus. Nous sommes en fait aujourd’hui en sous-mortalité générale. Par contre, et c’est cela qui est « fou »,  la mortalité attribuée au covid reste anormalement (le mot est faible) relativement soutenue : et c’est au nom de cela que des mesures liberticides sont prises. L’incohérence « scientifique » (ce n’est évidement plus de la science) et politique atteint des sommets, s’agissant de la mortalité attribuée covid (voir graphique 5).

3.2. Deuxième graphique de suivi « vaccin ». Ici la mortalité attribuée au covid par tranche d’âge. Il n’y a rien de spécial à signaler : la courbe tourne autour de « 0 », indice d’une situation stable.


4. Je vous remets le graphique sur les « cas »/nombre de tests réalisés, une semaine en plus. Même si cette variable est très critiquable par sa définition (qu’est-ce qu’un « cas » ?), par sa réalisation (PCR) et les chiffres bruts jetés à l’appétit des médias, néanmoins l’évolution du taux peut nous apprendre quelque chose, en gardant un esprit critique sur ceci.

Vous remarquerez la diminution très lente (mais nette) du rapport des « cas »/Nbre_tests. Il est à 4,4 % exactement sur 7 jours glissés qui se termine le 12 janvier, soit 1,1 % de moins que la semaine précédente. Ce rapport est stable, on se trouve dans le régime hivernal, ni plus, ni moins. C’est donc une arnaque perpétrée par des journaux mainstreams, certains experts et certains politiques qui crient à l’augmentation de « cas », -c’est en fait l’inverse qui se passe dans la vraie vie-, pour justifier de nouvelles atteintes à nos libertés, notamment, mais pas seulement, les déplacements à l’étranger, avec des règles de plus en plus contraignantes.


5. Dernier graphique, il compare l’excès de décès en mortalité générale par rapport à l’attendu et le nombre de décès attribué au covid. 

Si au début de la phase épidémique, l’excès de la mortalité générale (entre observé et attendu) était supérieure/comparable à la mortalité attribuée au covid, ce qui veut dire que l’excès de mortalité générale comprenait la mortalité particulière attribuée au covid, ce qui parait logique, très rapidement les choses s’inversent.

Très rapidement, la mortalité spécifique attribuée au covid dépasse l’excès de mortalité générale (les parties de la courbe sous « 0 »). Et cela c’est anormal, d’autant que les co-mortalités non-covid sont en augmentation selon des études. Voir mes posts des 23 et 24 octobre.

https://www.facebook.com/christophe.debrouwer/posts/10218209136601308 

https://www.facebook.com/christophe.debrouwer/posts/10218215991452675

Actuellement, la différence dépasse forcément 100 % entre excès de décès, -on est aujourd’hui en sous-mortalité générale-, et décès attribués au covid.  AUCUN DÉCÈS ATTRIBUÉS COVID NE PEUT ÊTRE EXPLIQUÉ PAR UN EXCÈS DE MORTALITÉ GÉNÉRALE. Plus grave, ce déséquilibre dépasse très largement celui que l’on avait déjà atteint après la phase épidémique de mars-avril. On atteint des sommets ici. 


La conclusion est simple : c’est le meilleur bulletin que j’ai le plaisir de vous présenter et pourtant les mesures liberticides et destructrices de nos besoins sociaux-économiques ne s’allègent pas, au contraire elles s’aggravent. Pourquoi ?


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