Autres sons de cloches !

samedi 16 janvier 2021

 


DÉLUGE ET CHANGEMENT CLIMATIQUE (1/2) -  LA PART CONTINENTALE

Examen scientifique par Brigitte Van Vliet-Lanoë, Directeur de recherche CNRS, 

Emérite UMR 6538 CNRS, Brest, France


Les crues ont toujours existé. L’impact d’un réchauffement climatique sur les précipitations, et donc sur l’apparition de crues exceptionnelles, est évident et n’est pas un phénomène neuf. 

Néanmoins la menace d’un déluge sous contrôle des précipitations est bien réelle depuis 1975 et surtout 1997, en conséquence du réchauffement actuel lié à l’activité essentielle du soleil. Cette situation risque de s’accentuer en raison de l’inertie thermique de l’océan d’une part et, d’autre part, du refroidissement des zones polaires généré par des cycles solaires calculés comme très faibles (24-25-26 ; Yousef et al. 2009). Cette accentuation devrait donc de durer plusieurs décennies en fonction de l’évolution de l’activité solaire réelle (Van Vliet, 2020). Certains parlent de perturbations jusqu’en 2050 (Zharkova et al, 2015 ; Van Vliet, 2020). 

Depuis la Néolithisation, les pratiques agricoles sont responsables pour beaucoup de la brutalité et de l’intensité de la montée en crue en réduisant le couvert forestier. L’urbanisation galopante imperméabilise les surfaces, concentrant le ruissellement et contraignant également dans l’espace une majorité des cours d’eau. Ces aménagements obligent les eaux à envahir des zones aujourd’hui urbanisées qui jadis servaient de zones d’expansion pour les crues, ce malgré une connaissance des mécanismes en jeu et les outils législatifs existants. Le changement climatique naturel, sous contrôle de la qualité de l’insolation a certainement sa part de responsabilité (crues millénaires), mais la gestion anthropique de l’aménagement des bassin-versants est la responsable principale des catastrophes hydrologiques récentes (crues centennales et décennales). À l’Homme de se prendre en main. (Conclusion de l’article) 


Voir l’article complet ici : https://www.science-climat-energie.be/2020/11/20/deluge-et-changement-climatique-1-2/




DÉLUGE ET CHANGEMENT CLIMATIQUE (2/2) - LA FAÇADE OCÉANIQUE 

Examen scientifique par Brigitte Van Vliet-Lanoë, Directeur de recherche CNRS, 

Emérite UMR 6538 CNRS, Brest, France


La fréquence plus élevée des épisodes pluvieux accompagnant ou non des tempêtes est bien en relation avec une bascule climatique, mais en réalité vers le froid en raison de la diminution importante de l’activité solaire depuis 2010, après une période d’activité exceptionnelle à l’échelle du millénaire ; ce refroidissement est prévu pour une cinquantaine d’années. Le contraste thermique avec les périodes très chaudes de 1930-1940 et de 1985-2019 accentue l’intensité des aléas. L’inertie thermique d’une dizaine d’années de l’océan austral a heureusement allongé et adoucis la période de contraste. L’impact de l’activité humaine sur l’importance des dégâts occasionnés est également certain, que ce soit en termes d’occupation et de gestion des sols, ou plus particulièrement de l’urbanisation croissante des côtes et des grandes vallées fluviales. L’homme n’est pas le responsable des périodes chaudes que nous venons de subir, mais il est pour beaucoup dans l’accentuation « artificielle » des dégâts occasionnés par les aléas climatiques générés indirectement par l’activité solaire. (Conclusion de l’article) 


Voir l’article complet ici : https://www.science-climat-energie.be/2021/01/11/deluge-et-changement-climatique-2-2/?fbclid=IwAR2J9Ro1LAZWcckgAP8Koq8XadrjdWvUgILRrioKr3bWMRCtV0ayjUylq0I



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