Autres sons de cloches !

vendredi 8 janvier 2021

 









CONSTATS SANITAIRES DU DR CHRISTOPHE DE BROUWER (*) 

Vu sur sa page Facebook Fb du 8 janvier 2021


« Covid Belgique – tableaux7.


Notre crise socio-économique se poursuit en ce début d’année sans aucune justification sanitaire. Le sacrifice inutile de l’horeca et des métiers du spectacle, de même que la détérioration de notre espace social et industriel, sur l’autel douteux d’une science dévoyée se poursuit. Honte à nous.

Le régime de semi-confinement, les violences policières, les délations de tant de petits chef.fes, …, rien de tout cela n’est justifiable, vraiment rien. 


Car où voyez-vous une justification sanitaire, pour autant qu’il en ait jamais eu une ? (Et, selon moi, à l’examen approfondi, les mesures prises furent généralement mauvaises à catastrophiques.) Ce bulletin-ci est quasi identique au précédent, en mieux. Et le précédent était déjà très bien, et celui d’avant aussi, etc., etc. 

Les indicateurs restent bas, aucun n’augmente, beaucoup continuent à diminuer. Nous sommes en régime d’hiver normal.


Quant aux flacons du nouveau vaccin sans aiguille, ni seringue … En plus, nous avons affaire à une équipe de bras cassés. 

Et si on ose poser des questions, somme toute, pertinentes, vous êtes censurés. Vous pouvez aller voir mon post censuré par FB sur Mewe en date du 16 décembre, ou ce post-ci, encore miraculeusement lisible sur facebook ! https://www.facebook.com/christophe.debrouwer/posts/10218679201232630


Quelles étaient les questions posées par ce post censuré :

1. L’utilité. a) Je posais ici essentiellement la question d’une efficacité du vaccin contre les nouvelles souches (les nouveaux variants) du virus. Je n’étais pas le seul à la poser, la FDA américaine se pose de telles questions : http://www.fda.gov/media/144245/download , p 47. b) Je me posais également la question des prioritaires : faut-il vacciner en priorité celles et ceux, -nos aînés- dont on sait par expérience qu’ils répondent mal aux vaccinations, ou ne valait-il pas mieux se concentrer sur les personnes vectrices de l’infection chez ces personnes à risque.

2. La nécessité. a) Faut-il vraiment mettre le paquet sur une vaccination de masse face au risque hypothétique d’une nouvelle poussée épidémique qui, l’état de notre connaissance nous le démontre aujourd’hui clairement, s’il se produisait, serait le fait d’un variant dont nous ne pouvons prédire l’efficacité du vaccin pour lutter contre celui-ci. b) compte tenu d’une très faible létalité liée au virus, ne serait-il pas plus efficace de mettre en place des stratégies préventive pour améliorer l’état de santé déficient de nos populations à risque et des stratégies thérapeutiques précoces qui sont très efficaces prises précocement.


Toujours est-il que je vous propose deux graphiques complémentaires, qui, je l’espère, nous permettrons de suivre l’impact de la vaccination de masse. Ce sont des graphiques dynamiques. On verra si cela est utile ?


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Graphiques :


1. Deux graphiques dynamiques concernant les « cas » dérivés sur le temps (dx/dt), normalisé sur l’écart maximum (dx max/dt). J’en ai expliqué le principe sur mon post du 4 janvier sur MeWe et sur FB: https://www.facebook.com/christophe.debrouwer/posts/10218665434128461

1.1. Le graphique concernant l’évolution des « nouveaux cas » selon les trois Régions du pays : rien de particulier, la courbe tourne toujours autour de ce « 0 ». Normal de chez normal !

1.2. Le graphique dynamique par tranche d’âge des « nouveaux cas ». On voit pour le moment une situation assez stable où les tranches d’âges de nos aînés ne se démarquent en rien des autres tranches d’âge.


2. Le graphique concernant les « nouvelles hospitalisations attribuées covid » à comparer avec le nombre de « nouveaux malades d'une infection respiratoire aiguë » (grippe) déclarés par le système sentinelle, basé sur les médecins généralistes. L’une et l’autre sont exprimées par semaine et par 100 000 habitants.

Le nombre de nouvelles hospitalisations covid est en légère baisse constante : actuellement 7,9 nouvelles hospitalisations/ sem/ par 100 000 habitants. À comparer à 51 nouveaux syndromes grippaux par semaine et par 100 000 habitants. Vu comme cela, les choses se mettent mieux en place !

Le nombre de déclarations de « grippe » reste donc bas pour la semaine 53. On constate, à l’identique des semaines précédentes, que, pour cette semaine de reporting des médecins vigies, (semaine 53: 28 décembre au 3 janvier), 20 % de ceux-ci avaient un test positif pour le sars-cov-2 (quant à la réalité de l’attribution de cette maladie au sars-cov-2, c’est autre chose). Cette proportion reste donc stable depuis qlq semaines: 1/5 accès de grippe (infection respiratoire aiguë) pourrait être attribué au covid, et encore, c’est la fourchette haute. 

 https://epidemio.wiv-isp.be/ID/diseases/SiteAssets/Pages/Influenza/WeeklyBulletinRespiratoryInfections.pdf 


3.1. Mortalité générale, comparée à la mortalité attribuée au covid. Seul graphique avec des chiffres bruts, il permet de visualiser rapidement l’importance d’un problème en santé publique (échelle des températures moyennes à droite). La décroissance de mortalité générale a été rapide. Elle est restée cependant légèrement supérieure à la « normale » pendant presque 3 semaines pour ensuite reprendre sa marche vers le bas, avec 328 décès au 27 décembre contre 331 attendus. On est revenu dans la normale saisonnière, alors que la mortalité attribuée au covid reste relativement élevée : encore une de ces anomalies liées à la qualité défaillante de l’attribution (voir point 5)

3.2. Deuxième graphique de suivi « vaccin ». Ici la mortalité attribuée au covid par tranche d’âge. Il n’y a rien de spécial à signaler : la courbe tourne autour de « 0 », indice d’une situation stable.


4. Je vous remets le graphique sur les « cas »/nombre de tests réalisés, une semaine en plus. Même si cette variable est très critiquable par sa définition (qu’est-ce qu’un « cas » ?), par sa réalisation (PCR) et les chiffres bruts jetés à l’appétit des médias, néanmoins l’évolution du taux peut nous apprendre quelque chose, en gardant un esprit critique sur ceci.

Vous remarquerez la diminution très lente (mais réelle) du rapport des « cas »/Nbre_tests. Il est à 5,5 % exactement sur 7 jours glissés, soit 0,3 % de moins que la semaine précédente. Cela me semble complètement normal que l’on ait une proportion augmentée de tests positifs juste après une phase épidémique par rapport à avant. De plus nous sommes entrés dans la période plus froide de l’année ce qui est favorable à des virus saisonniers. Cela diminue donc mais lentement, ce n’est plus la même dynamique.


5. Dernier graphique, il compare l’excès de décès en mortalité générale par rapport à l’attendu et le nombre de décès attribué au covid. 

Si au début de la phase épidémique, l’excès de la mortalité générale (entre observé et attendu) était supérieure/comparable à la mortalité attribuée au covid, ce qui veut dire que l’excès de mortalité générale comprenait la mortalité particulière attribuée au covid, ce qui parait logique, très rapidement les choses s’inversent.

Très rapidement, la mortalité spécifique attribuée au covid dépasse l’excès de mortalité générale (les parties de la courbe sous « 0 »). Et cela c’est anormal, d’autant que les co-mortalités non-covid sont en augmentation selon des études. Voir mes posts des 23 et 24 octobre.

https://www.facebook.com/christophe.debrouwer/posts/10218209136601308 

https://www.facebook.com/christophe.debrouwer/posts/10218215991452675


Aujourd’hui, la différence dépasse forcément 100 % entre excès de décès, -il n’y en a plus sur la semaine glissée jusqu’au 27 octobre-, et décès attribués au covid.  AUCUN DÉCÈS ATTRIBUÉS COVID NE PEUT ÊTRE EXPLIQUÉ PAR UN EXCÈS DE MORTALITÉ GÉNÉRALE. L’explication la plus probante (peut-être pas la seule) est que nous sommes à nouveau, dans une proportion vraiment importante, avec des décès covid qui sont des décès avec un test covid + (et nous savons ce que cela veut dire) et non des décès à cause du covid. Ceci rapporte à la discussion du point « 3 ».


Les bulletins prochains, je pense, vont se consacrer de plus en plus au phénomène « vaccination de masse ».


Rejoignez-moi sur MeWe, là où il n’y a pas de censure, pas d’algorithme, pas de publicité, c’est gratuit, et où tous mes nouveaux posts seront d’abord placés, également celui censuré par facebook. https://mewe.com/i/christophedebrouwer 

https://mewe.com/


(*) Dr Christophe de Brouwer, médecin et professeur à l’Université Libre de Bruxelles, antérieurement Président de l’École de santé publique à l’ULB. Voir ici  :

https://www2.ulb.ac.be/esp/lsttm/curriculumcdb.html




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