LIBERTÉ D’EXPRESSION ET SURVEILLANCE GLOBALE : UN MONDE BIG BROTHER ?
Par le 10e homme
L’année 2021 commence comme l’année 2020 s’est achevée, c’est-à-dire en accélérant dans les différentes tendances observées au cours de cette période si particulière qui a vu le monde basculer dans de nouveaux paradigmes.
Ainsi, la bourse continue de montrer des signes de fébrilité inquiétants : les valorisations de certains actifs sont maintenant clairement déconnectés de toute réalité tangible, et la façon dont le krach de mars 2020 a été effacé montre plus une inflation galopante des actifs par le biais des injections monétaires des autorités ainsi que les aspersions généreuses de chèque de stimulus qu’une réelle reprise d’activité économique saine et durable.
Ainsi, les tensions géopolitiques qui existaient déjà entre la Chine, l’Inde, le Pakistan et l’Iran continuent de s’exacerber. Même si l’actualité semble discrète à ce sujet, on peut raisonnablement se demander si un conflit ne finira pas par éclater un jour prochain.
Ainsi, la façon dont se sont déroulées les élections américaines montre la profonde fracture entre deux populations, l’une composée des progressistes essentiellement urbains et particulièrement volontaires dans l’usage et l’application des nouvelles technologies, qu’on retrouve massivement dans les secteurs des technologies de l’information, dans les médias et dans la finance d’entreprise, et l’autre composée de toutes les autres strates de la société, beaucoup plus conservatrice, et qui n’entend pas renverser un certain nombre de valeurs pour un bénéfice encore fort douteux et dont on pressent qu’il ne sera dirigé que sur un petit nombre.
L’affrontement, électoral d’abord, médiatique puis physique, de ces deux populations, a aussi dévoilé un aspect encore plus inquiétant de la direction que prend toute la société occidentale (et pas seulement américaine) dans son contrôle de plus en plus autoritaire de la liberté d’expression, dans la surveillance de tous et de chacun, dans le jugement permanent des actes et des paroles au travers de moyens de plus en plus sophistiqués.
À l’occasion de ces événements, on a ainsi pu mesurer concrètement la puissance des médias traditionnels et des médias “en ligne”, des réseaux sociaux et des grandes compagnies technologiques sur la formation de l’opinion publique. On a pu voir que certains discours ont le droit de cité et que certains autres sont sinon bannis, au moins relégués en arrière plan, minorés par différents moyens que ce dossier entend détailler.
Cette puissance a un prix puisqu’elle signifie de façon claire que ce que nous faisons, ce dont nous discutons tous les jours entre nous, ce que nous écrivons sur les réseaux sociaux et ailleurs, est en réalité en partie dicté par ces faiseurs d’opinion et, surtout, épié par les technologies qui nous entourent. Ce dossier sera l’occasion de comprendre comment et pourquoi.
Enfin, ce dossier permettra aussi d’avancer quelques éléments de solutions pour se protéger de la surveillance de masse qui s’installe chaque jour un peu plus, de décrire les comportements qui permettent de se protéger de sociétés trop gourmandes et surtout d’un État un peu trop envahissant en limitant son empreinte numérique...
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Voir le dossier complet ici :
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