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jeudi 18 février 2021

 


HISTOIRE DE LA GLACE MONDIALE : CE QU’ON NE VOUS DIT PAS 

Publié le 4/02/2021 par Scaletrans


La régression de la banquise Arctique est attribuée la plupart du temps à une augmentation de la température moyenne, augmentation plus marquée que dans le reste de l’hémisphère nord.

Cet article démontre au contraire que c’est principalement en raison des cycles océaniques en mode chaud du Pacifique et de l’Atlantique qui envoient des masses d’eau chaude sous la glace. L’article montre en outre que ces cycles océaniques sont commandés très probablement par les variations cycliques du Soleil. En outre les mesures montrent que l’Antarctique est en refroidissement marqué, y compris la Péninsule malgré la forte activité volcanique de la région.


Traduction de : https://wattsupwiththat.com/2021/01/28/global-ice-story/

Par Joe D’Aleo, CCM, AMS Fellow, co-fondateur de Weather Channel et Don Easterbrook, Professeur Émérite de Géologie Western Washington University


28 janvier 2021


RÉSUMÉ

Il est admis que les Oscillations Multi décennales du Pacifique et de l’Atlantique résultent de processus naturels. Lorsque le Pacifique est en mode chaud, l’eau chaude au large de l’Alaska peut pénétrer en Arctique par le détroit de Béring et provoquer la fonte de la banquise. De même, l’AMO en mode chaud réchauffe les eaux de l’Atlantique Nord qui sont emmenées vers l’Arctique par le Gulf Stream réduisant l’épaisseur et l’étendue de la banquise. Lorsque l’on combine les deux cycles, on peut expliquer les températures et les variations des couvertures glaciaires des 110 dernières années pour l’Arctique. Les données du Groenland suggèrent que le récent réchauffement est nettement moins important que les précédentes périodes de réchauffement de l’interglaciaire actuel y compris de celle du début du 20ième siècle. L’Antarctique s’est refroidi et la glace a augmenté ces dernières années en dépit du fait que le volcanisme de la Péninsule provoque un réchauffement local des eaux et la fonte de la banquise. Avant la fonte récente, la calotte glaciaire atteignait un niveau record.


En outre, nous devrions noter que la fonte prescrite reportée dans le journal Science ne peut figurer comme record de longue durée car les données sur les océans du globe antérieures aux satellites (1980) et au balises Argo (après 2004) sont, au mieux, incomplètes.


Même si les affirmations concernant l’eau libérée étaient justes, les calculs montrent que le niveau marin mondial devrait s’élever de 10 cm par siècle (selon les données globales) et non de 7 mètres comme annoncé il y a des décennies. Voir l’historique du niveau des mers ICI.


L’Arctique comprend l’Océan Arctique, le Groenland, l’Islande et une partie de l’Alaska et de la Sibérie. En raison de l’absence de terres émergées dans l’Océan Arctique, il n’y a pas de glaciers. Par conséquent, la majorité de l’Arctique ne renferme que de la glace de mer flottante ou banquise. Le Groenland, l’Islande, le nord de l’Alaska et de la Sibérie contiennent les seuls glaciers de la région Arctique dans son ensemble.


Le réchauffement de l’Arctique et la fonte de la glace de mer ne sont pas sans précédent (Cela se produit régulièrement sur des échelles multi décennales suivant des cycles d’environ 60 ans) et sont en fait totalement naturels. Le réchauffement provient pour une part de la réduction de l’étendue de la glace arctique en raison de flots d’eau chaude en provenance du Pacifique via le détroit de Béring et de l’Atlantique par le courant Gulf Stream se prolongeant loin au Nord. L’eau plus chaude amincit la glace par-dessous, ralentit l’englacement et limite dans des proportions variables l’extension de la banquise.


Contrairement aux glaciers du Groenland, de l’Antarctique et des montagnes du globe, la banquise Arctique flotte sur l’eau et sa fonte n’affecte pas le niveau des mers (de la même façon que la glace dans les verres ne fait pas monter le liquide lorsqu’elle fond).


Le Monthly Weather Review en 1922 alertait sur le début de cette période de réchauffement, “un changement radical des conditions climatiques, et des températures d’un niveau inconnu à ce jour”

ftp://ftp.library.noaa.gov/docs.lib/htdocs/rescue/mwr/064/mwr-064-02-c1.pdf

Polyakov & al (2002) ont créé un fichier de températures à l’aide de stations au nord de 62 degrés N. Les relevés de la fin des années 30 au début des années 40 étaient clairement les plus chauds du siècle dernier. De plus, les chiffres des observations disponibles de cette période (un peu plus de 50) sont comparables à ceux des dernières décennies... (Extrait de l’article)


Voir l’article complet ici : 

https://www.skyfall.fr/2021/02/04/histoire-de-glace-mondiale-quon-ne-dit/


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