Autres sons de cloches !

lundi 3 mai 2021

 




LA CENSURE : LA RÉPONSE DE LA COMMISSION EUROPÉENNE AUX INFORMATIONS « QUI NE FONT PAS AUTORITÉ »


Par Valérie Tilman, enseignante et philosophe - Kairos - 3 mai 2021


Le droit à la liberté d’expression est un droit inhérent à la démocratie. Ce droit est inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans la Convention européenne des droits de l’Homme. C’est donc un droit fondamental, mais il n’est pas absolu  : il est soumis à toute une série de limitations légitimes. Mais depuis un an, on assiste à des initiatives de censure totalement illégitimes  :

  • sur les réseaux sociaux, des groupes Facebook qui contestent les mesures gouvernementales ont été supprimés 
  • des vidéos YouTube de médecins qui ne partagent pas ou nuancent les discours officiels ont été censurées ;
  • depuis plusieurs mois, YouTube interdit en effet les contenus qui contredisent le consensus des autorités sanitaires locales ou de l’OMS concernant le COVID-19 et ses vaccins(1) ;
  • la « Politique en matière d’informations trompeuses sur le COVID‑19 » de Twitter va dans le même sens(2) ;
  • Google News indique également que les sites qui contredisent les consensus scientifiques ou médicaux sont interdits(3) ;
  • des dizaines de sites, de vidéos, d’articles parfaitement licites sont donc censurés parce qu’ils ne respectent pas un certain « consensus » ;
  • dans les médias traditionnels, des articles critiques préalablement acceptés ont été finalement refusés ou retirés ;
  • on pourrait encore parler des obstacles rencontrés par les journalistes indépendants : de ces micros malencontreusement coupés en conférences de presse (journal Kairos), du média France Soir qui craint la censure ; d’intimidations, arrestations, fouilles à nu arbitraires sur des personnes exprimant leurs opinions(4) ;
  • ou encore de ce policier belge chargé de traquer les « fake news » qui nous apprend dans un article de la RTBF(5) qu’on aurait par exemple le droit de dire dans un « post » qu’on ne porte pas le masque, mais qu’on n’aurait pas le droit d’appeler une partie de la population à ne pas porter le masque (je cite) « en prétextant n’importe quoi  » car cela pourrait porter préjudice en matière de santé. L’idée derrière ce principe est manifestement que les arguments, même rationnels, même scientifiques permettant de contester certaines mesures et orientations politiques ne sont plus admis(6).
  • enfin, on pourrait aussi parler de l’Ordre des médecins belge qui s’autorise désormais à poursuivre les médecins qui expriment leurs doutes par rapport aux vaccins anti-COVID-19(7). Les médecins ont d’ailleurs reçu un courrier de l’Ordre indiquant : «  L’Ordre des médecins veillera à ce que les médecins respectent leur devoir déontologique en endossant un rôle de pionnier par la recommandation et la promotion de la vaccination  » (…) «  l’Ordre sévira fermement contre la diffusion d’informations qui ne cadrent pas avec l’état actuel de la science. »

Dans le même esprit, le 10 juin 2020, les instances européennes publiaient une communication intitulée « Lutter contre la désinformation concernant la COVID-19 – Démêler le vrai du faux »(8). Sous couvert de «  préserver la démocratie » et de « protéger l’intégrité du débat public », et dans la foulée d’autres initiatives européennes, ce texte annonce un tournant radical en matière de liberté d’expression. Cette communication n’est en réalité qu’un élément dans une stratégie européenne beaucoup plus vaste qui porte sur la sécurité, les menaces dites « hybrides » et la désinformation, une stratégie qui s’est fort étoffée fin 2020… (Extrait de l’article)


Voir l’article complet ici : 

https://www.kairospresse.be/la-censure-la-reponse-de-la-commission-europeenne-aux-informations-qui-ne-font-pas-autorite-2/?fbclid=IwAR20vTZ8OKJKDeOI_3WG1eq6IRYTPoULmCltfMiUX28c74-z5f2WPZzL0y8


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