Des
médias objectifs, des associations de consommateurs ainsi que de nombreux
scientifiques révèlent les dangers de certaines substances.
Aluminium - cancer
du sein - maladie d'Alzheimer - arrêt de la croissance - lésion
des organes reproducteurs…
Une émission de télévision de la RTS diffusée
le 21 février 2012 mettait en évidence les risques potentiels accrus
de développer un cancer suite à l’utilisation régulière de déodorants contenant
des sels d’aluminium.
Une équipe scientifique de l’Université de Genève (UNIGE) menée
par Stefano Mandriota, chercheur en biologie à la Faculté de médecine et par
André-Pascal Sappino, professeur honoraire et spécialiste du cancer du
sein a révélé au cours d’une série d’expériences menées in vitro, les effets néfastes des sels d’aluminium (chlorhydrate d’aluminium et chlorure
d’aluminium) sur les cellules mammaires humaines. La preuve formelle de la responsabilité des sels
d’aluminium dans le développement du cancer du sein n’a pas été formellement
apportée ; toutefois, l’étude montre que les soupçons sont fondés et conteste
l’innocuité de ces sels sur les cellules mammaires.
L’utilisation répétée et quotidienne d’un
déodorant contenant des sels d'aluminium serait dangereuse.
Les
expériences du professeur Creppy, chef du
laboratoire de toxicologie et d’hygiène appliquée de la faculté de pharmacie de
Bordeaux ont prouvé que l'aluminium
absorbé par voie cutanée est de 20 à 50 fois plus bio disponible que celui
apporté par voie orale. Selon lui, les glandes sudoripares pourraient être
endommagées.
La
peau est un émonctoire important, un organe d'élimination, qui permet au corps
d’éliminer une partie de ses déchets et toxines par la transpiration. Désirer
empêcher cette réaction naturelle, c'est contrecarrer cette fonction bénéfique
d'élimination de l’organisme.
L’aluminium absorbé par notre corps serait
aussi capable de générer des maladies préséniles comme la maladie d'Alzheimer.
Déjà
dans les années 1970, des indices sérieux de ces risques existaient. Le Dr
Arthur M. Cushny d'Édimbourg disait : « l'encéphalopathie et l'ostéomalacie chez les insuffisants rénaux
résultent de l'augmentation de la concentration en aluminium dans les tissus.
L'aluminium a une action générale très frappante quand il peut parvenir
jusqu'au sang. Il peut provoquer une très lente intoxication. Ses symptômes
sont ceux d'une paralysie descendante du système nerveux central »
Entre
1975 et 1990, d’autres études sur la toxicité de l'aluminium avaient été
effectuées. Des éléments de preuves
apportés par des scientifiques ont aussitôt été contredits par d’autres qui
prétendaient que toutes les analyses n’avaient pas solidement été étayées.
Peut-être qu’à cette époque, les intérêts
financiers en jeu prenaient déjà le dessus sur la raison et la santé de la
nation. Le cas spécifique de la dangerosité de l’usage des sels d’aluminium
dans des produits de soin est intéressant à examiner. Elle est surtout
caractéristique de la fracture qui existe entre les constats des scientifiques
et la réaction des autorités, des fabricants non seulement de cosmétiques, mais
aussi ceux de l’agroalimentaire, des produits d’hygiène et des produits
pharmaceutiques.
En 1980,
deux chercheurs américains, Daniel P. Perls de l'Université du Vermont et
Arnold C. Brody du Research Triangle Park de Caroline du Nord ont constaté des
taux anormaux d'aluminium dans les cerveaux de personnes atteintes de sénilité
précoce.
De son côté, le Pr Lederer prétendait
que : « En expérimentation
animale, l'aluminium peut provoquer un arrêt
de la croissance et une lésion des organes reproducteurs ».
Les docteurs Olivier Guillard, chercheur
en biochimie et toxicologie à la faculté de médecine de Poitiers et Roger Deloncle,
chercheur en chimie bio inorganique à la faculté de pharmacie de Tours
affirmaient :
« Nous avons intoxiqué des rats jeunes avec de
l'aluminium, et constaté une destruction massive des neurones. L'aluminium
accélère le processus de vieillissement. Avant l'exposition, le rat a
l'équivalent de 20 ans pour un être humain. Après l'expérience, son
cerveau, toujours en équivalent humain, est comparable à celui d'un sujet âgé
de 60 à 80 ans ».
En 1997, une recherche menée pendant quatre ans
à l’Université Catholique de Louvain par une équipe sous la direction du
neurobiologiste Philippe Van Den Bosch de Aguilar et le biochimiste Robert
Crichton confirmait les effets néfastes de l’aluminium. Les données explorées
précédemment sur la corrélation entre l’absorption de l’aluminium et la maladie
d’Alzheimer étaient de la sorte validées.
Les études Darbre en 2004 et Exley en 2007
mettaient à nouveau en lumière des constats troublants, mais des confrères les
contredirent.
Sur base des recommandations de l’Organisation
mondiale de la santé, des normes et des quotas plus restrictifs ont été fixés,
sans plus.
Cependant,
des expertises crédibles et inquiétantes prévoient que le nombre de malades d'Alzheimer dans le monde
pourrait passer de 25 millions à 42 millions en 2020 et à 81 millions en 2040.
Que pensez de tout cela ? Sommes-nous vraiment en sécurité ou sommes-nous
en danger ?
Dans son rapport d’expertise d’octobre 2011,
l’Agence française de sécurité
sanitaire des produits de santé (Affaps) conclut :
« …
afin de limiter le risque lié à
l’exposition à l’aluminium, l’Afssaps recommande de :
- restreindre la concentration
d’aluminium dans les produits antitranspirants ou déodorants à 0,6 %.
Cette valeur est volontairement exprimée en aluminium, afin qu’elle puisse
s’appliquer aux différentes formes utilisées dans les produits
cosmétiques ;
- ne pas utiliser les produits
cosmétiques contenant de l’aluminium sur peau lésée. En effet, étant donné
la forte absorption rapportée dans ces conditions, il serait nécessaire
d’informer le consommateur que les produits antitranspirants ou déodorants ne
doivent pas être utilisés après le rasage ou en cas de lésion de la peau de
type microcoupures. L’Afssaps préconise que cette information figure sur les
conditionnements. »
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