Une information diffusée par la RTBF indiquait
qu’en « 1940, un Belge sur 1500 risquait de développer un cancer de la peau. En 2012, ce risque a
augmenté de 2000 % et est passé à un sur 75 ». Les UV soupçonnés sont-ils
les seuls responsables de ces cancers ou faut-il aussi incriminer les produits
de bronzage et d’autres cosmétiques ?
Des sources fiables avancent qu’au cours des trois
dernières décennies, les risques de cancer (tous types confondus) auraient
augmenté de 40 %. Les leucémies et les tumeurs cérébrales chez l’enfant
progressent de l’ordre de 2 % par an. Des constats semblables s’observent
pour les maladies auto-immunes, de Parkinson, d’Alzheimer et les
dysfonctionnements de la reproduction.
Récemment, on pouvait lire dans un
quotidien : « les pesticides tuent les abeilles et menacent notre
chaîne alimentaire ».
Par
malheur, il faut bien le déplorer, la pénétration de produits toxiques dans
notre corps s’effectue non seulement par le biais de la peau, mais aussi par
l’alimentation consommée ou par l’air pollué respiré.
Des sommités s’inquiètent de l’augmentation constante
des sources et moyens d’exposition de l’être humain aux multiples composés ou
particules chimiques. Même si une grande majorité de molécules constituantes
des produits courants utilisés par tout un chacun ont fait l’objet d’études
scientifiques, 30.000 substances n’auraient pas été testées à ce jour.
Un rapport du « Hazardous
Chemicals can be substitued » a démontré que la production mondiale annuelle
d’ingrédients chimiques s’est accrue considérablement ; elle était d’un
million de tonnes en 1930 et de 500 millions de tonnes en 2005. Qu’en est-il
aujourd’hui ?
L’EWG, l’association de défense de
l’environnement américain a fait récemment une étude très remarquée qui portait
sur des nouveau-nés. Une quantité phénoménale de produits chimiques a été
retrouvée dans le sang du cordon ombilical de dix bébés. 232 substances ont été
décelées provenant de shampoing, de cosmétiques divers, de plastiques,
d’appareils électroniques, de pesticides, de matelas…
Frederica PERERA, directrice du Columbia Center
for Children’s Environmental Health s’indignait publiquement au sujet de la pollution sanguine « intra
utérine » constatée par ses chercheurs lors d’une étude menée sur des
enfants ; ceux-ci avaient été suivis depuis l’utérus de leur mère jusqu’à
leur septième année. Elle concluait que : « Quinze pour cent des
enfants ont au moins un problème de
développement ».
Dominique Belpomme, cancérologue à l'université
de Paris V, exerce à l'hôpital européen Georges-Pompidou, préside l'Association
pour la recherche thérapeutique cancéreuse (ARTAC), ainsi que la Société
européenne de santé environnementale ; il met en garde la population au
sujet des crèmes de soins pour bébés, des lingettes nettoyantes et même des
couches qui seraient néfastes pour la santé des nourrissons.
Ses
constats observés lui ont permis d’avancer : « des doses très faibles de perturbateurs endocriniens peuvent induire
des cancers du sein ou de la prostate 30 ans après ». Du fait que
« la peau ne sait pas détoxifier », il prétend que la pénétration de substances dangereuses par
voie cutanée est « celle qui permet
la plus grande perturbation de l’organisme » proportionnellement à
celle sur les voies respiratoires, ou alimentaires.
Il
précise en outre : « Et vous
n'imaginez pas ce qui peut se passer chez un jeune enfant. C'est encore pire
puisque sa peau n'est pas mature… le fait que la plupart des nouveau-nés soient
aujourd'hui contaminés par de nombreuses substances chimiques, cancérigènes,
mutagènes ou reprotoxiques (CMR) constitue une véritable bombe à retardement. »
Son
confrère le Dr Charles Sultan, spécialisé en endocrinologie pédiatrique partage
la même opinion.
Ces propos avaient provoqué un véritable tollé
de la part de mères de famille en 2009.
L'Académie
de médecine avait immédiatement réagi par ces termes : « …il ne peut y avoir de médecine que fondée
sur les faits. Inquiéter l'opinion sans preuves n'est en aucun cas une démarche
scientifique et éthique. On ne peut raisonnablement affirmer qu'il existe un
risque d'apparition de cancers en cas d'exposition à long terme et,
simultanément, qu'il n'y a pas de preuve formelle de la nocivité de tel ou tel
produit ».
Toutefois, comment ne pas douter de l’avis de
certains experts « officiels » qui mentent pour rassurer la
population, ou qui dissimulent peut-être des faits, car ils font partie des
comités scientifiques des fabricants de cosmétiques qui les emploient ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.