Autres sons de cloches !

vendredi 28 décembre 2012

D’autres dangers guettent le consommateur !


Une information diffusée par la RTBF indiquait qu’en « 1940, un Belge sur 1500 risquait de développer un cancer de la peau. En 2012, ce risque a augmenté de 2000 % et est passé à un sur 75 ». Les UV soupçonnés sont-ils les seuls responsables de ces cancers ou faut-il aussi incriminer les produits de bronzage et d’autres cosmétiques ?

Des sources fiables avancent qu’au cours des trois dernières décennies, les risques de cancer (tous types confondus) auraient augmenté de 40 %. Les leucémies et les tumeurs cérébrales chez l’enfant progressent de l’ordre de 2 % par an. Des constats semblables s’observent pour les maladies auto-immunes, de Parkinson, d’Alzheimer et les dysfonctionnements de la reproduction.

Récemment, on pouvait lire dans un quotidien : « les pesticides tuent les abeilles et menacent notre chaîne alimentaire ».
Par malheur, il faut bien le déplorer, la pénétration de produits toxiques dans notre corps s’effectue non seulement par le biais de la peau, mais aussi par l’alimentation consommée ou par l’air pollué respiré.

Des sommités s’inquiètent de l’augmentation constante des sources et moyens d’exposition de l’être humain aux multiples composés ou particules chimiques. Même si une grande majorité de molécules constituantes des produits courants utilisés par tout un chacun ont fait l’objet d’études scientifiques, 30.000 substances n’auraient pas été testées à ce jour.

Un rapport du « Hazardous Chemicals can be substitued » a démontré que la production mondiale annuelle d’ingrédients chimiques s’est accrue considérablement ; elle était d’un million de tonnes en 1930 et de 500 millions de tonnes en 2005. Qu’en est-il aujourd’hui ?

L’EWG, l’association de défense de l’environnement américain a fait récemment une étude très remarquée qui portait sur des nouveau-nés. Une quantité phénoménale de produits chimiques a été retrouvée dans le sang du cordon ombilical de dix bébés. 232 substances ont été décelées provenant de shampoing, de cosmétiques divers, de plastiques, d’appareils électroniques, de pesticides, de matelas…

Frederica PERERA, directrice du Columbia Center for Children’s Environmental Health s’indignait publiquement au sujet de la pollution sanguine « intra utérine » constatée par ses chercheurs lors d’une étude menée sur des enfants ; ceux-ci avaient été suivis depuis l’utérus de leur mère jusqu’à leur septième année. Elle concluait que : « Quinze pour cent des enfants ont au moins un problème de développement ».

Dominique Belpomme, cancérologue à l'université de Paris V, exerce à l'hôpital européen Georges-Pompidou, préside l'Association pour la recherche thérapeutique cancéreuse (ARTAC), ainsi que la Société européenne de santé environnementale ; il met en garde la population au sujet des crèmes de soins pour bébés, des lingettes nettoyantes et même des couches qui seraient néfastes pour la santé des nourrissons.
Ses constats observés lui ont permis d’avancer : « des doses très faibles de perturbateurs endocriniens peuvent induire des cancers du sein ou de la prostate 30 ans après ». Du fait que « la peau ne sait pas détoxifier », il prétend que la pénétration de substances dangereuses par voie cutanée est « celle qui permet la plus grande perturbation de l’organisme » proportionnellement à celle sur les voies respiratoires, ou alimentaires.
Il précise en outre : « Et vous n'imaginez pas ce qui peut se passer chez un jeune enfant. C'est encore pire puisque sa peau n'est pas mature… le fait que la plupart des nouveau-nés soient aujourd'hui contaminés par de nombreuses substances chimiques, cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR) constitue une véritable bombe à retardement. »
Son confrère le Dr Charles Sultan, spécialisé en endocrinologie pédiatrique partage la même opinion.

Ces propos avaient provoqué un véritable tollé de la part de mères de famille en 2009.
L'Académie de médecine avait immédiatement réagi par ces termes : « …il ne peut y avoir de médecine que fondée sur les faits. Inquiéter l'opinion sans preuves n'est en aucun cas une démarche scientifique et éthique. On ne peut raisonnablement affirmer qu'il existe un risque d'apparition de cancers en cas d'exposition à long terme et, simultanément, qu'il n'y a pas de preuve formelle de la nocivité de tel ou tel produit ».

Toutefois, comment ne pas douter de l’avis de certains experts « officiels » qui mentent pour rassurer la population, ou qui dissimulent peut-être des faits, car ils font partie des comités scientifiques des fabricants de cosmétiques qui les emploient ?

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