Avant
d’acheter « le produit miracle », le consommateur se sent désarmé
devant la masse impressionnante de marques et de gammes d’articles en vente. Il
ne sait pas à quel saint se vouer tant les médias, les agences de promotion et
de marketing abusent de leur talent exceptionnel pour vendre leurs nouvelles
collections de maquillage ou autres. Le consommateur est confronté aux
emballages élégants, aux flacons raffinés et surtout aux étiquettes
incompréhensibles pour le commun des mortels qui n’a pas nécessairement un
diplôme de chimiste en poche. Aussi, il devra s’armer d’une loupe pour lire la
liste des ingrédients, écrite en si petits caractères — quasi illisibles
d’ailleurs dans certains cas —, pour en finale ne rien y comprendre.
S’il passe la porte d’un de ces magasins
affriolants vendant les produits tant convoités, il sera impressionné, avant
tout, par la quantité des articles disposés sur les présentoirs. Sans doute, il
sera accueilli par une jolie demoiselle au large sourire qui le dirigera vers
la marque phare du moment ; elle lui fera miroiter tous les bienfaits des
substances que compose le contenant attrayant. Il est fort à parier que la
jeune dame n’y connaît rien quant à la qualité intrinsèque des substances du
produit et qu’elle promotionne surtout la vente de la marque qui rapporte le
plus de bénéfice à l’exploitant de l’établissement.
Que faire alors ? Décrocher un diplôme de
chimie et étudier la question. L’acheteur risque de prendre quelques vilaines rides
avant de consommer le produit désiré. La majorité des achats sont effectués à
l’aveugle — du moins, c’est ce que l’acheteur croit. En fait, le consommateur
est floué, dans la mesure où il est encouragé, voire manipulé par les vendeurs
et par la publicité qui envahit l’espace public. À regret — il faut bien
l’admettre —, l’omniprésence de la propagande a un pouvoir omnipotent.
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