Lors de l’élaboration d’un produit, il est question de
dosage, de quantité de tel ou tel composant à respecter. Comment savoir si les
normes appliquées sont bien appropriées et honorées comme il le faut ? On
peut douter de la probité de certains fabricants.
Par exemple, une étude effectuée par l’agence
américaine FDA (Agence
fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux) dévoile que du plomb se retrouve en 2012 dans plus de 400 rouges à lèvres.
Celui
qui en contient le plus : Maybelline (L'Oréal USA) Color
Sensational 125 Pink Petal (vendu en Europe aussi) a une concentration de plomb
de 7,19 ppm ; le dernier de la série analysée en contient :
<0.026 ppm.
Sachez que le rouge à
lèvres est absorbé par voie orale à raison d’environ 60 mg par jour pour
la personne qui s’en met au quotidien.
Quelques
variétés de khôls ou surma (nom attribué au khôl au Penjab) vendus allégrement en Europe contiendraient également du plomb.
L’usage prolongé de khôl pourrait provoquer une intoxication saturnine. À
dosage infime, il a été prouvé que le plomb a un effet cytotoxique sur les
cellules souches du système nerveux central.
Dans son rapport d’activité
de 2010, le LCCP (Laboratoire Central de la Préfecture de Police français)
donnait ses constats suite à des analyses effectuées en région parisienne sur
la présence de plomb dans des khôls provenant du Maghreb, du Moyen-Orient, du Pakistan et de l’Inde. Sur 18 produits
analysés, 14 contenaient une concentration énorme de plomb allant de 75 à
90 %. Ce même rapport rappelle qu’un arrêté du 6 février 2001, conforté le
27 juin 2009 interdit l’utilisation de plomb dans les cosmétiques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.